La raison ou les sentiments

Ah, l’amour, l’amour….

Tu en entends par­ler depuis ta plus ten­dre enfance. 

On te met dans la tête depuis toute petite à quel point, il est impor­tant, que dis-je, pri­mor­dial que tu vives cet amour un jour.
Et le mieux, ce serait qu’il dure tou­jours.

Alors tu es là, tu con­tin­ues à te faire une idée de ce qu’est l’amour et ce qu’est le cou­ple au tra­vers des films, des séries et de ce que te racon­te la société.

Tu vois la romance et le roman­tisme comme un absolu à attein­dre, et tu as hâte de vivre, toi aus­si, le fris­son du grand amour.

Et puis un jour. BAM.


La réal­ité te frappe de plein fouet. 

Se pour­rait-il que ce que l’on t’a ven­du comme un absolu, ne soit en fait qu’une chimère ?

Que cet amour roman­tique encen­sé comme la seule et unique façon d’aimer soit le lit de nos dés­espoirs et de nos erreurs ?

Dans le cadre de mon tra­vail, je ren­con­tre telle­ment de femmes pour qui la vision du cou­ple est enrac­inée dans cette idéal­i­sa­tion de l’amour…

Et cela est cause de bien des souf­frances, et des incompréhensions.

Ce que l’on pense sur les sentiments

Le genre de pen­sées qui les habitent :
- La pas­sion, le ride en haut des mon­tagnes russ­es en per­ma­nence.
- Le feel­ing immé­di­at, l’évidence qui te foudroie.
- Avant tout des sen­ti­ments, que c’est ça la base du cou­ple
- Se laiss­er emporter par ses émo­tions, et met­tre de côté les « défauts » de l’autre, et puis au pire, il/elle fini­ra bien par chang­er

Et les voilà pris­on­nières, inca­pable de com­mencer une rela­tion ou fonçant sys­té­ma­tique­ment dans le mur ; emportées par la frus­tra­tion de ce décalage entre ce qu’elles avaient rêvé et ce qu’elles obti­en­nent en face.


Atten­tion, je ne dis pas qu’il faut appren­dre à se con­tenter de peu.
Qu’il faut se résign­er à une his­toire sans amour sans sen­ti­ments.

Mais qu’il faut réus­sir à trou­ver le juste équili­bre, celui qui per­met à la fois d’aimer et de ne pas être en souf­france et en attente de choses qui n’arriveront jamais.

Pour cela, il faut avancer vers ce qu’on appelle « l’amour adulte ».

Cette croisée des chemins qui arrive à lier la rai­son et les sen­ti­ments, d’une façon con­struc­tive et sere­ine.

Pour moi, pren­dre con­science qu’il y avait urgence à décon­stru­ire cette vision roman­tique de l’amour a été une véri­ta­ble révéla­tion. Et c’est une des avancées majeures que j’ai faite sur le chemin pour appren­dre à aimer mieux et à me laiss­er aimer.

Avant tout ça, je me sou­viens de quelques années en arrière, j’étais la pre­mière à me dire « mais s’il y a des sen­ti­ments, c’est qu’on est fait pour être ensem­ble ». J’avais du mal à imag­in­er que les sen­ti­ments puis­sent exis­ter pour ne débouch­er sur rien.
Com­bi­en de fois, je me suis acharnée dans des débuts de rela­tions ou des rela­tions qui n’ont jamais vu le jour, parce que j’avais eu ce feel­ing, cette sen­sa­tion de con­nex­ion.

Si tu en es encore là, ne te jette pas la pierre. Tu n’es pas respon­s­able du monde dans lequel tu as infusé pen­dant toutes ces années ; et qui a ancré en toi ces envies et ces pensées.

Comment conjuguer raison et sentiments ?

Mais tu es en capac­ité, à par­tir d’au­jour­d’hui, de pren­dre con­science des choses et t’en détach­er.

Quand tu avances vers l’amour adulte, tu te libères : tu es capa­ble d’accueillir l’autre comme il est et non comme tu voudrais qu’il soit.

Tu per­me­ts à la ren­con­tre vraie de naître, plutôt que d’essayer de cal­quer la rela­tion et l’autre sur l’idéal que tu as con­stru­it dans ton esprit.


Tu prends con­science que la pas­sion, ce n’est pas l’amour.
Parce que ce dernier se con­stru­it, tan­dis que la pas­sion se subit.

On a porté aux nues pen­dant des siè­cles la pas­sion comme si c’était ça l’amour véri­ta­ble, alors que c’est la chose la plus facile et la plus « instinc­tive » du monde : dans la pas­sion, on ne choisit pas l’autre, on est emportée.

Dans l’amour adulte, celui qui dure et qui se bâtit, on fait le choix con­scient d’être présente jour après jour. Même les jours où tout est moins parfait.


On voit l’autre tel qu’il est réelle­ment et vice-ver­sa.


Alors, au fond, n’y a‑t-il pas plus de beauté dans ce choix act­if que l’on fait d’aimer et de faire vivre cet amour, plutôt que dans ce que l’on vit sans même le con­trôler ?

Si mes mots te piquent, s’ils te met­tent mal à l’aise ou en colère : c’est par­fait !
Et du coup, je serai curieuse de savoir ce qu’ils vien­nent remuer en toi !
Tu me partages tout ça
en com­men­taires ?

Si tu as l’impression qu’il est temps pour toi de dépass­er cette vision de l’amour, et d’en con­stru­ire une qui te ressem­ble et te per­me­t­tra de t’épanouir : rejoins-moi dans mon pro­gramme d’accompagnement RENCONTRE(S).
Con­tacte-moi par mail pour en savoir plus.

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