Selon moi, il existe dif­férentes étapes qui pour­ront te guider vers ton objec­tif : ren­con­tr­er quelqu’un avec qui con­stru­ire une belle rela­tion, en util­isant les appli­ca­tions de ren­con­tres.
Les points que je vais t’exposer ci-dessous ne sont pas de la sim­ple théorie.
C’est le proces­sus que j’utilise pour accom­pa­g­n­er mes coachées, et qui me per­met d’avoir le plus de résultats.

Premier point : Booster ton intérieur 

L’histoire de Marie sur les applications de rencontre : 

Marie a 34 ans, elle zone sur les appli­ca­tions de ren­con­tre depuis env­i­ron 6 ans quand elle vient me par­ler pour la pre­mière fois en DM sur Insta­gram.
“Les apps de ren­con­tre c’est vrai­ment nul. Cela ne mène jamais à rien, et pour­tant j’y suis depuis des années. De toute façon, il n’y a que des hommes pas sérieux dessus. Ce n’est défini­tive­ment pas pour moi”.

Je peux te garan­tir que des mes­sages comme ça, j’en reçois au moins 20 par semaine… Alors, comme je le fais à chaque fois, j’ai posé à Marie une série de ques­tions, pour essay­er de com­pren­dre d’où venait réelle­ment le point de blocage.

Et, comme je m’y attendais, on a touché un point cen­tral :
“Je ne vois vrai­ment pas com­ment quelqu’un pour­rait s’intéresser à moi, com­ment pour­rais-je sor­tir du lot sur les appli­ca­tions de ren­con­tre. J’ai la sen­sa­tion d’être per­due au milieu d’un océan de pos­si­bil­ités. Pourquoi est-ce qu’un homme me choisir­ait moi plutôt que quelqu’un d’autre ? De toute façon, je n’ai rien à offrir de plus. Et puis tous ceux qui s’in­téressent à moi ne sont là que pour le sexe.”
Nous étions entrées au cœur de sa croy­ance.

Con­traire­ment à ce qu’elle pen­sait, ce n’est pas parce que les appli­ca­tions de ren­con­tre sont nulles que cette idée s’é­tait dévelop­pée en elle.
C’est parce qu’elle avait une piètre opin­ion d’elle-même et des apri­oris sur les per­son­nes qui util­i­saient les apps que cela bloquait.

L’astuce que je lui ai partagé pour une meilleure utilisation : 

Ce que j’ai con­seil­lé à Marie, c’est de tra­vailler sur 3 points importants :

  • Ses croy­ances lim­i­tantes : je lui ai pro­posé de ****trou­ver une nou­velle croy­ance aidante, pour rem­plac­er celle qui con­sis­tait à se dire “je ne pour­rais jamais être aimée”.
  • Son estime d’elle-même : affaib­lie par des années de dat­ing infructueux, elle a fait en sorte de repren­dre con­fi­ance en elle petit à petit. De met­tre en place des actions qui lui prou­vaient qu’elle avait de la valeur. Et de se pren­dre en charge émotionnellement.
  • Ses envies : à force de croire qu’elle ne méri­tait rien, elle avait con­sid­érable­ment bais­sé ses stan­dards. Je l’ai aidée à faire le point sur ce qu’il était bon et moins bon pour elle, et de s’en tenir à ça pour con­tin­uer à avancer.

Une fois qu’elle a com­pris tout ça, les choses se sont déblo­quées naturelle­ment pour elle. Elle est rev­enue me voir 4 mois plus tard, pour me dire qu’elle avait entamé depuis 2 mois une rela­tion très sym­pa (et saine), avec un homme qui ne cor­re­spondait en rien à ce qu’elle avait imag­iné.
Bien enten­du, au départ, elle avait eu du mal à y croire. Tous ses mécan­ismes d’auto-sabotage sont revenus en flèche.
Elle avait telle­ment peur d’être rejetée, qu’elle met­tait en place un proces­sus de rejet de l’autre, alors qu’elle voulait vrai­ment être avec lui !
Elle piquait des colères pour un rien, ou se ren­fer­mait dès qu’elle se sen­tait blessée par un pro­pos. Mais, parce qu’elle avait fait un tra­vail sur elle-même, qu’elle avait com­pris l’importance d’être capa­ble de se pren­dre en charge émo­tion­nelle­ment ; elle a réus­si à ne pas laiss­er ces automa­tismes tout gâcher.


Je pour­rais te racon­ter 15 his­toires sim­i­laires !
Celle de Clara, par exem­ple. Elle n’avait jamais eu de rela­tion de plus de 2 mois à bien­tôt 31 ans. Alors for­cé­ment, sur les appli­ca­tions de ren­con­tre, elle se sen­tait en décalage.
Elle avait honte de son his­toire amoureuse, et pen­sait que c’était un point défini­tive­ment dis­qual­i­fi­ant pour elle.
Cela se ressen­tait dans la façon dont elle réagis­sait face aux hommes qui venaient lui par­ler. Ils étaient soit trop bien pour elle, et elle par­tait en courant. Soit, elle s’attachait à ceux qui lui sem­blaient “à son niveau”, et se révélait le plus sou­vent être tout aus­si per­dus qu’elle.
En tra­vail­lant sur les mêmes points que Marie, elle a dépassé ces points de blocage. Et elle a été à même d’accueillir dans sa vie une per­son­ne qui cor­re­spondait à ses besoins.

Second point : Revoir ton approche

L’histoire de Julie sur les applications de rencontre 

Un jour, je reçois le mes­sage suiv­ant :
“Bon­jour Clau­dia, Pourquoi est-ce que j’ai très peu de match sur tin­der et bum­ble ? Vrai­ment très peu alors que mon pro­fil est rem­pli, que mes pho­tos sont bien… Est-ce que c’est à cause de l’algorithme ? As-tu une idée de ce que je pour­rais faire pour que les choses évolu­ent ?”
Il venait de Julie, 28 ans, qui était sur les appli­ca­tions de ren­con­tre depuis peu.

Afin de l’aider au mieux, je lui ai demandé de m’envoyer des cap­tures d’écran de son pro­fil, car je me doutais que sa descrip­tion des choses n’é­tait peut-être pas con­forme à la réal­ité.
Et, ça n’a pas loupé :

  • Les pho­tos étaient jolies, mais ne reflé­taient pas totale­ment qui elle était.
  • La descrip­tion se résumait à : “Un choix de plus sur l’étalage pour com­plex­i­fi­er tes possibilités”.

Toi aus­si, tu vois ce qui ne va pas là-dedans ?

L’astuce que je lui ai partagé pour une meilleure utilisation : 

Je lui ai bien enten­du con­seil­lé de rem­plir vrai­ment son pro­fil. De le faire de façon sincère et pro-active, en écrivant quelque chose qui lui ressem­ble.

Je sais, c’est dif­fi­cile. Je sais, ça nous fait tous suer. Mais cela mon­tre que tu es vrai­ment motivée, et que tu es impliquée dans ta recherche de parte­naire.
Quand je lui ai don­né cette réponse, Julie m’a dit “Tu as rai­son, c’est vrai que je fais à peu près autant d’ef­forts que les descrip­tions des hommes que je croise”.

Le niv­elle­ment par le bas n’est jamais la solu­tion. Et atten­dre que ce soit les autres qui changent en te dis­ant que le prob­lème vient d’eux ne te mèn­era pas loin.
Du coup, Julie a revu son pro­fil. Et elle est rev­enue me voir quelques semaines plus tard, avec une autre ques­tion “J’ai enfin des likes et des matchs ! Mais aucune con­ver­sa­tion ne com­mence, ou alors ça ne mène vrai­ment à rien. Qu’est-ce qui ne va pas ?”

Je lui ai demandé si elle engageait la con­ver­sa­tion. Sa réponse a été un “non” ferme.
Dans sa tête, ce n’était pas à elle d’aller par­ler à ses matchs. Et puis, de toute façon, elle ne savait pas quoi leur dire.
Alors, j’ai enchaîné avec mon sec­ond con­seil “Si tu attends des autres qu’ils fassent ce que tu ne fais pas toi-même, où trou­ves-tu de la logique ? Prends le temps d’aller par­ler à ces per­son­nes. Si tu les as matchés, c’est que tu estimes que tu as des choses à leur dire, non ?”
Et c’est là qu’elle a réal­isé que la plu­part de ces pro­fils, elle les avait likés “au feel­ing”. Ou parce qu’elle trou­vait cet homme mignon, mais sans autre accroche que le physique. For­cé­ment, dif­fi­cile de dévelop­per quoi que ce soit sur cette base.

Je lui ai donc recom­mandé ceci : à par­tir de main­tenant, prends le temps de te pos­er la ques­tion avant de swiper : est-ce que j’ai vrai­ment envie de par­ler à cette per­son­ne ? Et de quoi pour­rais-je lui parler ?

Troisième point : Mieux gérer tes dates 

Mon histoire sur les applications de rencontre

Pour abor­der ce dernier point, j’ai encore une petite his­toire pour toi. J’aurai l’occasion d’y revenir plus en détail dans un prochain arti­cle, mais, j’aimerais quand même te partager ces quelques lignes.
Je swipais dans tous les sens, et je pas­sais très rapi­de­ment à l’étape du date.
En 2 mois, j’ai enchaîné pas loin de 13 dates… avec 13 hommes dif­férents.
J’étais rad­i­cale. Si, au bout de 5 min­utes, je ne ressen­tais pas “le petit truc en plus”, le fameux feel­ing ; alors, je savais déjà dans ma tête que c’était cuit.
Et je recom­mençais, dans une boucle infinie.
Cette con­nex­ion immé­di­ate, cette évi­dence… Ce n’est que de la soupe bon marché qu’on nous sert dans les films et séries roman­tiques depuis qu’on a 10 ans.
Pour­tant, j’étais telle­ment cer­taine d’avoir raison.

L’astuce que je lui ai partagé pour une meilleure utilisation : 

La vérité, c’est qu’à cause de ça, je me suis mangé des murs. Encore et encore.
Jusqu’au jour où j’ai fini par com­pren­dre que tout ça, c’était juste un gros mécan­isme de pro­tec­tion. Que je voulais à tout prix une cer­ti­tude avant même d’avoir pris le risque de me lancer.
Et c’est seule­ment quand j’ai fait le choix con­scient de pren­dre le temps, d’apprendre à décou­vrir véri­ta­ble­ment quelqu’un, de vivre tout sim­ple­ment ; que les choses ont pu avancer.

Alors, mon con­seil, c’est de jeter à la poubelle tes envies d’« étin­celle », et on laisse le temps aux choses de se faire. (sauf red flags majeur évidem­ment).
Et de laiss­er une chance à ceux avec qui tu as tout sim­ple­ment appré­cié de pass­er du temps.

Et toi, est-ce que tu veux faire le bilan de ton util­i­sa­tion des apps en suiv­ant ces 3 points, et me racon­ter ce que ça a don­né ?
Ces dif­férents points, c’est exacte­ment ce que l’on suit dans The Good Swipe, pour t’aider à avoir une approche des apps de ren­con­tre qui soit réelle­ment aidante. Je vais t’accompagner pas à pas, pour dévelop­per un usage des appli­ca­tions de ren­con­tre qui te per­me­tte de trou­ver quelqu’un avec qui con­stru­ire une rela­tion sta­ble et épanouissante. 

Si tu aimes le for­mat pod­cast je t’invite vive­ment à écouter ces épisodes :

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