Vivre dans le regard de l’autre

La dépen­dance affec­tive, c’est quand on ne sait vivre que dans le regard de l’autre.
On a un besoin de val­i­da­tion très fort, car notre estime de nous-même est qua­si­ment inexistante.
Du coup, on est sans cesse à deman­der aux gens qui nous entourent des preuves d’affection et d’amour, sans quoi, c’est comme si on disparaissait.

Cette dépen­dance se retrou­ve dans le cadre ami­cal, mais peut aus­si être extrême­ment présente dans le cadre amoureux.
Comme sou­vent, les caus­es de cette dépen­dance affec­tive sont à rechercher dans notre enfance, au tra­vers de la rela­tion à nos parents.

Les conséquences de la dépendance affective

La dépen­dance nous pousse à vivre dans l’idéalisation de notre parte­naire : il ne faut pas voir ses mau­vais côtés, qui ris­queraient de nous don­ner envie de par­tir. Car on ne peut pas par­tir, puisque être seul équiv­aut à une forme de mort symbolique.
Alors on se dit qu’il/elle est parfait.e.
On peut aus­si se retrou­ver à accepter beau­coup de choses, par­fois même de la vio­lence ; afin de ne pas se retrou­ver seul.e.
Pour ne pas être abandonné.e, on dit oui à tout, on courbe la tête et on n’affirme pas ses pro­pres envies et choix. On se coule dans le moule, on s’oublie pour devenir ce que l’on pense que l’autre attend de nous.

Bien sûr, cela peut nous arriv­er à tous, si nous avons une estime de nous-même un peu tan­gente par­fois. Mais là où ça devient pathologique, c’est lorsque l’on accepte des choses inac­cept­a­bles, qui peu­vent met­tre en dan­ger notre intégrité psy­chique ou physique.

La dépen­dance affec­tive n’est en plus pas du véri­ta­ble amour.
Car l’amour se con­stru­it à deux. Et le cas de la dépen­dance affec­tive, l’autre n’est e fait là que pour rem­plir notre vide intérieur. C’est une forme de « boulim­ie d’amour », où ce que nous donne notre con­joint n’est jamais suff­isant, où l’on demande tou­jours plus. Jusqu’à en devenir envahissant, oppressant. 

Par­fois, cette dépen­dance est présente chez les deux parte­naires : dans ce cas, on par­le de co-dépen­dance. Ce sont des rela­tions encore plus dan­gereuses, car les man­ques de cha­cun ne font que s’entretenir ; et en cas de rup­ture, le pire peut arriver.

Pour en sor­tir, il faut déjà s’accepter comme dépen­dant.
Et ensuite, chercher l’aide d’un thérapeute, car il est très dif­fi­cile d’en sor­tir seul. Il n’y a aucune rai­son d’avoir peut ou honte de se faire aider.

Et toi, as-tu déjà con­nu des sit­u­a­tions de dépen­dance affective ?

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