Je voudrais te par­ler de la fameuse dépen­dance affec­tive.
Peut-être que toi aus­si, tu en souf­fres.
Résul­tat ? Tu te retrou­ves à t’accrocher à des hommes qui ne te con­vi­en­nent pas, à accepter des rela­tions qui sont totale­ment insatisfaisantes.

Tu ne sais pas comment sortir de la dépendance affective

Faire autrement, c’est ce que tu souhait­erais, mais tu n’y parviens pas…

  • Com­ment ne pas tout pro­jeter sur cette per­son­ne que tu ren­con­tres et que tu vois comme celui qui te per­me­t­tra enfin d’être heureuse ?
  • Com­ment ne pas atten­dre autant de l’autre, au point de ne jamais se sen­tir repue ?

Le para­doxe, c’est que plus, tu es en demande, plus tu te retrou­ves à rela­tion­ner avec des hommes qui ne sont pas capa­bles de te don­ner.

Et alors, cet état de manque ne fait qu’augmenter, et te trou­ver de l’intérieur, encore et encore.
Au fond de toi, tu vois bien que dans ce que tu fais il y a quelque chose qui cloche.
Que les autres sem­blent y arriv­er, mais pas toi. (spoil­er : plein de gens galèrent !)
Voici quelques pistes pour com­mencer à faire chang­er les choses pour toi.

C’est quoi la dépendance affective ? 

En tant qu’êtres humains, nous avons tous des besoins.
Ces besoins sont fon­da­men­taux en ter­mes de survie physique, psy­chique et émo­tion­nelle.
Au fur et à mesure de notre développe­ment, nous pas­sons d’un stade de dépen­dance totale (nour­ris­son), à un stade d’indépendance totale (ou plutôt d’interdépendance).
En ce qui con­cerne les besoins les plus basiques (boire, manger, sécu­rité physique,…), nous sommes, en gran­dis­sant, tout à fait en mesure de les pren­dre en charge.

Cepen­dant, pour beau­coup de gens, les autres besoins, liés à l’émotionnel et au psy­chique, restent bien sou­vent en souf­france.
D’au­tant plus si ces besoins n’ont pas été nour­ris cor­recte­ment pen­dant l’en­fance.
Le fait est que la façon dont on éduque les enfants la plu­part du temps les amène vers l’autonomie matérielle, mais peu vers l’autonomie affec­tive.
On se retrou­ve alors face à des adultes qui sont, en fait, dans une sit­u­a­tion où ils atten­dent d’un autre adulte, dans le cadre de la rela­tion amoureuse (mais cela peut se retrou­ver dans les rela­tions ami­cales et famil­iales), que cette per­son­ne prenne en charge leurs besoins à leur place.

Ain­si, ils se pla­cent incon­sciem­ment en posi­tion d’enfant dépen­dant, et l’autre devient alors beau­coup trop impor­tant et néces­saire à leur survie psy­chique.
Et c’est ain­si qu’on se retrou­ve à accepter l’inacceptable ou à deman­der à l’autre ce qu’il peut, ne peut nous don­ner (car ce n’est pas son rôle) au risque de le faire fuir.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Une fois qu’on a com­pris que la dépen­dance affec­tive était liée au fait d’accéder à plus d’autonomie émo­tion­nelle et psy­chique, on a déjà des bonnes bases de tra­vail pour en sor­tir.
En ver­sion courte : arrête de reporter la total­ité de ces besoins sur ton parte­naire, au point de te met­tre toi-même dans une posi­tion de dépen­dance.

Prends le temps de te deman­der quels sont ces besoins que tu deman­des à l’autre de combler à ta place : réas­sur­ance, sécu­rité émo­tion­nelle, socia­bil­ité, amour, lien social.…
Une fois que tu as ta liste sous les yeux, demande-toi : de quelle façon puis-je nour­rir ces besoins aujourd’hui ailleurs que dans une rela­tion amoureuse ?

Le but est de t’amener à con­stru­ire des piliers qui vien­dront te soutenir quand tu es céli­bataire, mais aus­si quand tu es en rela­tion !
Tu auras ain­si une base solide qui te lais­sera la lib­erté de choisir un parte­naire parce qu’il te cor­re­spond et pas unique­ment parce que tu pens­es ne pas pou­voir vivre sans.
Par exem­ple, je peux rem­plir mon besoin d’at­ten­tion avec mes ami.es, mon besoin de recon­nais­sance au tra­vers de mon tra­vail, mon besoin d’amour grâce à l’amour que je me porte, …

Ce qu’il se passe de l’autre côté

Quand tu parviens, petit à petit, à pren­dre soin de toi : c’est mag­ique.
Toute cette ten­sion que tu ressen­tais, cette anx­iété qui t’habitait quand tu étais seule ou quand tu étais en rela­tion avec les mau­vais­es per­son­nes : envolées !

Dans la dépen­dance affec­tive, ceux qui acceptent de rester face à tes deman­des irréal­is­ables sont ceux qui ont une blessure sim­i­laire à la tienne. Et c’est ain­si que nais­sent beau­coup de rela­tions tox­iques.
Cha­cun attend de l’autre ce qu’il ne peut pas lui don­ner. S’en­suit frus­tra­tion, tristesse, colère,…
Quand tu sors de la dépen­dance affec­tive, tu ne te laiss­es plus sim­ple­ment choisir, mais tu te posi­tionnes comme celle qui a aus­si le droit de choisir.
Ne plus te con­tenter des miettes.
Affirmer tes désirs, tes envies.
Clamer fort tes “non”, et être enten­due.
Ou chas­s­er ceux qui ne seront pas capa­bles de l’entendre.

Bref, la douceur, enfin.
Et à terme, une pos­si­bil­ité de rela­tion­ner avec quelqu’un qui te fait vrai­ment du bien.
Et toi, est-ce que la dépen­dance affec­tive est un prob­lème pour toi ?
Tu peux me répon­dre en com­men­taire ou en m’en­voy­ant un mes­sage sur Insta­gram !


Si tu sens qu’il est temps pour toi d’en sor­tir et de repren­dre en mains ta vie amoureuse : rejoins la prochaine ses­sion du coach­ing col­lec­tif Rencontre(s).

On part pour 2 mois d’accompagnement afin de te don­ner toutes les clés pour con­stru­ire ces piliers, te pren­dre en charge et ne plus te retrou­ver dans ces sit­u­a­tions de dépendance.

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