Est-ce que, par­fois, face à ta vie amoureuse, tu te dis “j’en ai marre, je vais d’échecs en échecs en amour” ?

Tu sais, ces rela­tions qui n’ont pas fonc­tion­né.

Ces his­toires aux­quelles tu croy­ais, dans lesquelles tu t’es investie, et qui pour­tant se sont arrêtées.

Être célibataire ou rompre : ce ne sont pas des échecs en amour

Je sais à quel point c’est dif­fi­cile quand les choses ne se passent pas comme on l’aurait souhaité.

Que c’est comme une baffe, un mur que l’on se prend encore en pleine face.

Et c’est fati­gant.

Bien sou­vent, en plus, cela vient appuy­er sur tes fragilités, sur tes croy­ances lim­i­tantes, au point de les ren­forcer. Et le cer­cle vicieux se referme.

Je sais aus­si que la société nous dit qu’on devrait être en rela­tion, que c’est la seule façon de nous épanouir et d’être heureuse.

Évidem­ment, c’est faux.

Bien enten­du, il y a plein d’avantages à être dans une rela­tion, mais je pour­rais t’en citer autant dans le fait d’être céli­bataire. Les deux sit­u­a­tions sont des états de fait, plus ou moins choi­sis, qui se suiv­ent et nous appren­nent beau­coup sur nous-même.

Mais je voudrais vrai­ment que tu cess­es de voir tes expéri­ences passées comme des échecs, sous pré­texte qu’elles se sont arrêtées.

Car, en faisant ça, tu t’enfermes dans une forme d’impuissance.

Vis tes anciennes relations comme des expériences et non des échecs amoureux

Cha­cune de ces rela­tions que tu as con­nue t’aura apporté quelque chose. Par­fois, c’est plus négatif que posi­tif. Mais il y a tou­jours une leçon ou un appren­tis­sage à en tir­er.

Ce ne sont pas des échecs, ce sont des expéri­ences.

Tu n’es pas nulle, tu n’as pas moins de valeur car tu n’as vécu que des rela­tions de 2 mois ou parce que toutes les rela­tions que tu as envis­agées ne se sont jamais con­crétisées.

Tu n’es pas “en échec”, si cette rela­tion de 10 ans dans laque­lle tu avais tout investi s’est ter­minée, et que depuis tu n’as pas encore ren­con­tré quelqu’un pour t’accompagner dans la vie.

Pen­dant longtemps, j’ai pen­sé comme toi.
Et puis…
J’ai réal­isé une chose : ce qui compte, ce n’est pas tant la durée du voy­age que sa qual­ité.

Bien sûr, tu as le droit de vouloir partager ta vie amoureuse avec une per­son­ne pen­dant le plus longtemps pos­si­ble.
Mais cela n’a d’intérêt que si ce temps passé ensem­ble est qual­i­tatif, non ?

Alors, je t’invite à chang­er la caméra d’angle.

Pour réus­sir à arriv­er à cette idée : je ne veux pas “être en cou­ple”, je veux ren­con­tr­er une belle per­son­ne avec qui je pour­rais con­tin­uer à grandir et appren­dre à me con­naître.

Et j’ai vrai­ment hâte d’engager cette aven­ture, comme j’aurai hâte de par­tir décou­vrir un nou­veau pays.

Dans cette dynamique, tu ne te posi­tionnes plus “dans le besoin”, mais dans une envie pro­fonde et pos­i­tive.

Et du coup, tu vis chaque expéri­ence poten­tielle comme une marche qui te mène dans cette direc­tion.

Prends du recul sur tes ruptures amoureuses

À chaque fois, même si cela ne fonc­tionne pas comme tu l’aurais souhaité, tu peux te deman­der : qu’est-ce que cela m’a per­mis d’apprendre sur moi ?

Il ne s’agit pas de remise en ques­tion de ta valeur, ce serait te tir­er vers le bas.

Mais bien de voir com­ment tu peux grandir, pour toi-même.

Et surtout, tu choi­sis des rela­tions qui sont des voy­ages agréables. Et s’ils cessent de l’être, alors tu te pos­es la ques­tion de par­tir avec moins de dif­fi­culté et de cul­pa­bil­ité.



Et toi, est-ce que tu parviens à vivre tes rela­tions comme des expéri­ences plutôt que comme des échecs ?
Qu’est-ce qui te bloque pour chang­er de vision ?