Pour cer­taines per­son­nes, l’in­fidél­ité sem­ble être une fatal­ité. Il serait impos­si­ble de rester des années dans une rela­tion monogame en étant physique­ment et affec­tive­ment fidèle à la même per­son­ne. Evidem­ment, le ral­longe­ment de l’e­spérance de vie et les pos­si­bil­ités de choix immenses qui s’of­frent à nous peu­vent met­tre à mal cette capac­ité à rester fidèle à une même per­son­ne toute une vie. Mais, est-ce pour autant for­cé­ment impos­si­ble. Et com­ment faire en sorte de pro­téger son cou­ple de l’in­fidél­ité si c’est ce que l’on souhaite?

L’infidélité, une fatalité ?

Ce post n’est pas un plaidoy­er pour la monogamie à tout prix, mais une piste de réflex­ion sur la fidél­ité sur le long terme, pour ceux que ça intéresse !

Déjà, je crois qu’il faut s’enlever de la tête que c’est impos­si­ble, d’être fidèle à la même per­son­ne toute une vie. Il y a des gens qui y arrivent très bien, tout en réus­sis­sant à être dans le plaisir d’être avec l’autre même au bout de 30 ans.
Je sup­pose que la clé réside dans la façon de traiter sa rela­tion : comme un jardin que l’on entre­tien.
Et chang­er le regard que l’on porte : il ne s’agit pas d’être pen­dant 30 ans avec « la même per­son­ne ». Nous sommes tous en mou­ve­ment per­ma­nent.
Donc, si on y pense comme ça : tu ne vas pas pass­er les 30 prochaines années avec « la même per­son­ne », mais avec un être humain qui va évoluer, et qu’auprès duquel tu vas pou­voir choisir de te réen­gager chaque jour.

Le choix de la monogamie est-il fait en pleine conscience ?

Ensuite, j’ai l’impression que dans les cou­ples qui font le choix de la monogamie, le con­trat est sou­vent rompu quand l’un ou l’autre, se retrou­vent dans la frus­tra­tion. Frus­tra­tion qui n’est même pas d’ordre sex­uel, mais bien psy­chologique. On a l’impression de ne pas être enten­du, recon­nu. On va chercher ailleurs les fris­sons du début. Une forme d’exaltation qu’on a per­due.
Alors, peut-être faut-il envis­ager per­pétuelle­ment son cou­ple comme un com­mence­ment, plutôt que comme une final­ité.
Ménag­er tou­jours le par­fait équili­bre entre le désir et l’amour. Savoir s’éloigner pour se retrou­ver. Et entretenir sa vie intérieure pour garder une part de mystère.

La force de l’acceptation de notre désir pour prévenir le passage à l’acte

Aus­si, accepter que oui, tout au long de notre vie, nous allons ren­con­tr­er des gens qui vont nous plaire physique­ment et/ou intel­lectuelle­ment. Et c’est nor­mal.
Et juste­ment, en accep­tant cette réal­ité, on lui enlève déjà une par­tie de son pou­voir : si on sait qu’il est nor­mal de ressen­tir de l’attraction pour quelqu’un d’autre, alors on est capa­ble de ne pas lui don­ner une impor­tance démesurée.
On peut choisir de s’en servir pour com­pren­dre ce qui poten­tielle­ment est à mod­i­fi­er dans notre cou­ple, ou tout sim­ple­ment, ce que cela dit de nos besoins qu’on n’a pas pris le temps d’écouter.

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