Passé amoureux, comment en parler à son nouveau partenaire ?

Une ques­tion m’a été posée récem­ment, que je te tran­scris ici :
“J’ai ren­con­tré quelqu’un avec qui tout se passe très bien. Je me pose la ques­tion de ce qu’il faut deman­der et savoir sur les rela­tions amoureuses passées de son partenaire ?”

Ma réponse est très sim­ple : il faut en savoir le max­i­mum, mais en prenant le temps de la découverte.

Je m’explique : il y a cer­taines choses qu’on sera plus apte à recevoir quand on a déjà com­mencé à tiss­er un lien et une con­nex­ion avec son parte­naire. Alors que si on nous bal­ance tout son passé amoureux dès le départ, cela pour­rait nous amen­er à juger la per­son­ne en face de façon plus dure.

Donc accepter que cer­taines choses ne soient pas révélées dès le début, et de la même façon, ne pas déballer tous les détails de tes anci­ennes rela­tions amoureuses à ton nou­veau parte­naire.

Mais par­ler de son passé amoureux est crucial.

Pourquoi ? Car cha­cune de ces rela­tions ou ren­con­tres t’a forgé.e et amenées à être la per­son­ne que tu es aujourd’hui.

Cela a pu dévelop­per chez toi plein de choses pos­i­tives, mais aus­si ancr­er des peurs ou des trau­mas. En étant capa­ble d’en par­ler à ton parte­naire, tu lui offres la pos­si­bil­ité de mieux te com­pren­dre. Et de faire preuve de bien­veil­lance et de compassion.

Parler de soi et de ses ex

Pour que l’échange soit équili­bré, tu ne peux pas juste atten­dre de l’autre qu’il partage son passé amoureux sans rien dire. Il va fal­loir toi aus­si te dévoiler.

Ce que je te con­seille de faire, c’est de faire en amont le tri sur ce qui est ok de partager rapi­de­ment, et ce qui est à garder pour plus tard. Évite de tout jeter sur la table, en mode “voilà com­ment je suis c’est à pren­dre ou à laisser”.

Ce qui fera toute la dif­férence, c’est ta façon d’en parler.

Si on sent que tu partages ces anci­ennes rela­tions pour qu’on te con­naisse mieux, et non par colère ou tristesse. Alors tout sera ok.

Tu peux par­ler des peurs que tu as, liées à cette rela­tion tox­ique.

Tu peux racon­ter dans les grands points le déroulé de ton passé amoureux.

Et si jamais tu n’as jamais eu de rela­tion, partage aus­si cette infor­ma­tion. Je sais que ce n’est pas tou­jours facile, et que l’on peut avoir peur de la façon dont cela va être perçu.
Mais fais-le, c’est important.

Questionner son nouveau partenaire sur son passé amoureux 

Les échanges ne doivent pas être que dans un sens, tu dois en appren­dre plus sur l’autre. Pour cela, engage ton nou­veau parte­naire à par­ler de lui et de ses anci­ennes rela­tions amoureuses.

Tu peux déjà lui deman­der depuis com­bi­en de temps il/elle est céli­bataire. Et à par­tir de là, tir­er le fil en fonc­tion de ce qui te paraît confortable.

Mais, plus que tes ques­tions, ce qui compte, c’est d’écouter les répons­es. Et de lire à tra­vers ce que l’autre te dit.

Car par­fois, une per­son­ne va ver­balis­er qu’elle est prête à être en cou­ple, mais dans sa façon de par­ler de son ex, tu vas sen­tir que la blessure est encore trop ouverte.

N’hésite pas à lui deman­der pourquoi ces rela­tions précé­dentes se sont arrêtées, d’essayer de com­pren­dre ce qu’il/elle en a retiré ou appris, etc.

Il ne s’agit pas de devenir inter­ro­ga­teur comme l’inquisition, mais juste de te met­tre dans une démarche active d’apprendre à con­naître ton nou­veau parte­naire.

Cela te servi­ra à jauger si cette per­son­ne peut vrai­ment cor­re­spon­dre à tes valeurs et tes envies. Et si la rela­tion s’installe, ce sont des infor­ma­tions qui vous per­me­t­tront de gér­er au mieux vos rap­ports et votre con­nex­ion.

Peut-être qu’à ce stade, tu te deman­des quand il faut com­mencer à par­ler de son passé amoureux avec son nou­veau partenaire ?

Je te dirais, le plus tôt pos­si­ble. Tu peux com­mencer tran­quille­ment au pre­mier ren­dez-vous, si l’ambiance y est prop­ice. Mais n’hésite pas à le faire claire­ment au sec­ond, crescendo.

Et toi, dis-moi, est-ce que tu prends le temps de par­ler des rela­tions passées avec les per­son­nes que tu ren­con­tres ? Ou bien est-ce que tu n’oses pas ?