Grande ques­tion, que je ne cesse de me pos­er ces derniers temps. Peut-on être trop dif­fi­cile en amour ?
Depuis que je suis céli­bataire, j’ai eu l’occasion de ren­con­tr­er et dater plusieurs hommes.
Pour le moment, il y en a très peu, qui ont passé la « bar­rière » du pre­mier rendez-vous.

Alors, je me suis inter­rogée : suis-je trop dif­fi­cile ?
Je ne leur ai même pas lais­sé la pos­si­bil­ité de me mon­tr­er un peu plus d’eux-mêmes.
Le souci, c’est que je suis quelqu’un de très instinc­tif. Et que donc, je me fais rapi­de­ment une idée sur l’autre et ce que cela pour­rait don­ner entre nous.
Mais, comme je suis une femme de 30 ans céli­bataire, revient vite cette petite cul­pa­bil­ité de se dire que quand même, peut-être que c’est moi qui cloche.

Je réalise que j’ai main­tenant plus de mal que lorsque j’étais plus jeune à trou­ver quelqu’un qui me plaît.
Et non, cela ne tient pas au fait que passés 30 ans, tous les hommes bien sont déjà pris.
Je pense que cela vient du fait que j’ai passé cette année et demie à beau­coup réfléchir sur moi et à appren­dre à m’aimer.
Du coup, je sais ce que je veux, je sais ce que j’attends d’une rela­tion.
Atten­tion, je ne par­le pas de critères objec­tifs et rationnels unique­ment.
Le fait est, j’ai ren­con­tré des hommes qui rem­plis­saient ces critères, et pour­tant ça n’a pas matché. Il y a tou­jours une part d’intangible.

Mais voilà, je pense qu’il est impor­tant de savoir ce qu’on attend d’une rela­tion, après avoir analysé nos expéri­ences passées ; et donc être capa­ble de déter­min­er si ça ne marchera pas du tout, ou s’il y a moyen que ça fonc­tionne.
J’ai passé toute ma ving­taine à m’accrocher au pre­mier mec qui me mon­trait de l’intérêt, parce que je ne m’aimais pas assez.

Aujourd’hui, je me sens entière, et oui je choi­sis d’être plus exigeante quant aux hommes que je laisse ou non entr­er dans ma vie.

On ne peut pas tou­jours éviter com­plète­ment les gens à prob­lèmes, cer­tains le cache mieux que d’autres.
Mais si ça arrive, alors au moins, je sais m’en détach­er rapi­de­ment, et n’assumer que ma part de respon­s­abil­ité ; sans remet­tre en ques­tion tout ce que je suis.

Et toi, est-ce que tu pens­es par­fois être trop dif­fi­cile en amour ?