J’avais envie de faire cet arti­cle, pour te rap­pel­er à quel point appren­dre à s’aimer, c’est un proces­sus.
C’est un chemin sur lequel on pro­gresse, pas après pas, et qui prend toute une vie.

Il est important de s’en rappeler : apprendre à s’aimer ça prend du temps 

Pourquoi c’est impor­tant de se rap­pel­er ça ?

Car je dis­cute sou­vent (et j’ai été pareil pen­dant longtemps !), avec des per­son­nes qui ne s’aiment pas du tout, ou en tout cas pas assez ; et qui aimeraient que tout s’arrange du jour au lendemain.

Comme elles souf­frent de cette sit­u­a­tion, elles voudraient que tout s’arrange d’un coup. Genre, je vais me couch­er, et comme par magie le lende­main se réveiller avec une estime d’elles-mêmes à 100%.

Évidem­ment, c’est impos­si­ble, et cela les main­tient en posi­tion d’échec. Elles ren­for­cent les bar­reaux de leur pro­pre prison intérieure en con­tin­u­ant de voir les choses de cette façon…

Réussir à changer d’état d’esprit pour réussir à s’aimer !

Le tout, c’est donc de réus­sir à chang­er d’état d’esprit, et de se dire que c’est chaque jour, un petit pas qui va nous amen­er au som­met de la mon­tagne. Sinon, elle paraît infranchissable.

Voici les deux graphiques que j’avais faits pour illus­tr­er un post où je par­lais de ce sujet.

apprendre-a-saimer-1

Comme tu le vois, le pre­mier illus­tre cette idée que du jour au lende­main, on va effac­er des années de désamour de soi, par la seule force de notre volon­té. Irréaliste.

Le sec­ond te mon­tre com­ment le chemin de l’estime de soi se présente le plus sou­vent : on avance, on recule un peu. On fran­chit des plateaux en dessous desquels on ne redescen­dra plus.

Il ne s’agit donc plus d’avoir la volon­té et la force de chang­er instan­ta­né­ment, mais de s’engager auprès de soi-même à avancer chaque jour.

Travailler son estime de soi, c’est aussi travailler sa résilience

Comme un élas­tique, plus notre estime de nous-même est dévelop­pée, plus notre capac­ité à revenir à un état d’équilibre intérieur grandit.

Cer­tains jours, on se trou­vera moche, nul.le, sans intérêt.

Mais on sait que ce n’est que pas­sager, que cela est dû à la fatigue ou à une mau­vaise journée.

Et que d’i­ci à quelques heures / jours, tout revien­dra à un état d’équilibre.

Pour com­mencer à avancer sur ce chemin, tu peux faire un pre­mier bilan :

  • À com­bi­en noterais-tu ton estime de toi, sur une échelle de 1 à 10.
  • Et pourquoi cette note ?

Ensuite, demande-toi ce que tu peux faire dès aujourd’hui pour faire mon­ter cette note d’un demi-point. Pass­er de 6 à 6,5 par exem­ple. Fais une liste de 3 points d’action.

Cela te per­me­t­tra de pren­dre con­science que ce n’est pas une fatal­ité : non, tu n’es pas condamnée.e à te détester jusqu’à la fin de ta vie.

Il est tout à fait pos­si­ble de faire évoluer la sit­u­a­tion dans laque­lle tu te trouves.

Si cela te paraît insur­montable, pose-toi cette ques­tion : quel avan­tage est-ce que je retire du fait de rester dans cette situation ?

Même dans les pires des sit­u­a­tions, on a tou­jours quelque chose à y gag­n­er, qui nous rend sta­tiques. Quand on com­prend que l’on peut trou­ver ça ailleurs, gér­er ce besoin autrement, alors on peut com­mencer à en sortir.

Développe ta bienveillance et ton acceptation

En effet, développe ces deux armes pour te garan­tir de tenir sur le long terme sur ce nou­veau chemin de vie.

Je ferais sûre­ment un arti­cle com­plet sur le sujet, mais dans les grandes lignes :

  • La bien­veil­lance, c’est la capac­ité à t’adresser à toi-même avec la même douceur et le même non-juge­ment dont tu fais preuve à l’égard des autres.

Est-ce que tu te par­les cor­recte­ment ? Ou bien existe-t-il dans ta tête cette petite voix tou­jours prête à te reprocher le moin­dre écart, la moin­dre façon de vivre ?

  • L’acceptation, c’est la capac­ité à accepter ce qui est. À faire la part des choses entre ce que tu peux chang­er (et donc qui est dans ta zone de respon­s­abil­ité), et ce que tu ne peux pas chang­er ; et qu’il faut donc accepter pour lâch­er prise.

Plus tu tra­vailleras sur ces aspects, plus tu seras capa­ble de dévelop­per un véri­ta­ble amour de toi, pro­fond et durable.

Pour ter­min­er, voici quelques ques­tions que tu peux te pos­er à toi-même chaque jour, pour t’aider à faire le point :

  • Que m’est-il arrivé aujourd’hui ? D’agréable, de moins agréable ?
  • Qu’ai-je appris ?
  • Com­ment me suis-je comporté.e avec moi-même ?

Voici deux livres que je te recom­mande, si tu veux appro­fondir les ques­tions liées à l’estime de soi : « Impar­faits, libres et heureux » de C.André, et « L’estime de soi », du même auteur.


Dis-moi, t’es-tu recon­nue dans cet arti­cle ? Tu peux me répon­dre en com­men­taire ou en m’en­voy­ant un mes­sage sur Insta­gram !

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