Vouloir être parfait
Je ne sais pas toi, mais j’ai longtemps pensé qu’il fallait atteindre la perfection. Que c’était ça qui allait m’assurer de trouver la bonne personne et la persuader de rester. Et pourtant, atteindre la perfection n’est pas l’objectif. Déjà car c’est impossible. Ensuite car, être parfait, ce n’est pas embrasser ce que tu es.
Ile me semble que c’est un “mal” plutôt répandu, et quelque chose qui bloque bon nombre de personnes. Non seulement c’est un idéal pas atteignable, mais en plus c’est complètement paralysant. ça empêche de se mettre vraiment dans l’action, et ça auto-entretien ce mythe qu’il faudrait être parfait pur faire.
C’est quoi être parfait ?
Mais déjà, c’est quoi la perfection ? C’est hyper subjectif. Ce qui sera parfait pour l’un, sera imparfait pour quelqu’un d’autre.
Alors après, on peut réfléchir en terme de perfection « sociale ». C’est-à-dire, entrer parfaitement dans les petites cases dans laquelle la société nous attend : avoir un travail conventionnel, se marier, faire des enfants, acheter une maison.
Ne surtout pas dépasser du cadre, ne pas faire de vagues.
Alors attention, aucune de ces choses n’est mauvaise en soi. Elles peuvent au contraire être source de bonheur et d’épanouissement.
Mais uniquement si tu as pris le temps de réfléchir, de te poser la question si c’était vraiment ça que tu voulais.
Ou peut-être désires-tu quelque chose de moins « parfait » sur le papier : vivre en couple sans être marié(e), rester seul(e), ne pas faire d’enfant en étant en couple ?
On a toujours peur de se montrer tel qu’on est vraiment, c’est-à-dire avec ses plus mais aussi ses moins. Mais plus j’avance dans la vie, plus je réalise à quel point la perfection ne peut et de doit pas être un objectif à atteindre.
Parce que c’est épuisant.
Parce que ça t’inhibes.
Parce que ça te détourne de ce que tu es vraiment.
Viser d’atteindre la totalité plutôt que d’être parfait
Atteindre la totalité, c’est embrasser pleinement ce qu’on est, qualités et défauts inclus.
C’est aussi se prendre en charge pour choisir de développer ce que l’on a de meilleur en nous, qui ne sera jamais parfait mais qui sera suffisant si l’on est dans sa vérité.
Etre capable d’analyser ses propres failles, pour se connaître vraiment et s’accepter pleinement.
N’oublie jamais, on apprécie quelqu’un pour ses qualités, mais on l’aime pour ses défauts. Ce sont ces petites choses qui nous rendent faillibles et humains, qui nous rendent vulnérables ; laissant ainsi à l’autre la place de nous aimer.
Et toi, est-ce que la recherche de perfection est quelque chose qui t’a pesé ?
Comment t’en es-tu sorti ? As-tu envie d’entreprendre cette démarche, de ne plus être parfait mais de d’atteindre la totalité ?