Voilà, je n’en suis pas fière, mais je dois t’avouer que cette semaine, il m’est arrivé un truc pas tip top cool : je me suis faite ghoster.
Un lapin, aucune nou­velle, pas d’ex­pli­ca­tion. Rideau.

Enfin ! Lev­ez la main si ça ne vous est jamais arrivé !
Ou bien même, lev­ez là si vous l’avez déjà fait (on ne vous jugera pas, promis !)

Si je suis com­plète­ment hon­nête avec vous… étant plus jeune je l’ai fait une fois. Et j’avoue que c’était il y a 6 ans, et que je n’en suis encore pas très fière.
Et que si c’était à refaire, je ferai autrement (et croyez-moi, c’est rare que je dise ça !).
Parce qu’au final, que ça fasse 1 mois, 1 jour ou 1 an, laiss­er quelqu’un dans une sit­u­a­tion d’in­com­préhen­sion ; ce n’est vrai­ment pas top.

Ce que je voulais soulever comme ques­tion­nement avec ce post, c’est : pourquoi est-ce qu’on ghost ? Qu’est-ce qui fait qu’on ne va pas pren­dre 2 min­utes de notre vie pour sig­naler à cette per­son­ne qu’elle ne nous ver­ra plus. Est-ce si dif­fi­cile ? Surtout par écran inter­posé !
Est-ce de la lâcheté ? Est-ce qu’on con­sid­ère que les choses sont si claires dans notre tête que l’autre aura bien dev­iné que c’était mort ?
Ou bien est-ce qu’on oublie pen­dant un instant de con­sid­ér­er l’autre pour ce qu’il est réelle­ment : un être humain avec des sen­ti­ments ?
Parce qu’après tout, ce qui peu paraître anodin pour toi, peut être vio­lent pour la per­son­ne en face. Tu ne con­nais pas for­cé­ment ses sen­ti­ments, ses expéri­ences et sa façon d’y réa­gir peu vari­er du je‑m’en-foutisme total au trau­ma complet.

Alors, si on pre­nait l’engagement, à par­tir d’aujourd’hui, de tou­jours respecter l’autre dans sa total­ité, de ne plus ghoster per­son­ne et surtout, soyons hon­nêtes, d’avoir le courage de porter nos couilles et nos ovaires pour dire à cette per­son­ne qu’on ne la rever­ra plus ?

Et toi, tu as déjà ghosté quelqu’un ? Si oui, tu saurais nous expli­quer pourquoi ?
Tu t’es déjà fait.e ghoster ? Com­ment as-tu réagi ?