Le ressentiment est une émotion que nous sommes tous très probablement amené.es à ressentir un jour.
Qu’il se manifeste dans le cadre d’une relation, parce que l’autre à fait (ou pas fait) quelque chose et que cela nous déplaît, ou qu’il apparaisse suite à une rupture, qu’on soit le quittant ou le quitté ; il est très rapide à s’installer. Et très lent à s’en aller.
La colère, salvatrice mais destructrice à long terme
Au début, on ne va pas se mentir, ça fait du bien d’être énervé. Et puis c’est légitime. Après ce qu’il ou elle nous a fait subir !
C’est d’autant plus puissant et envahissant que nous n’avons pas toujours l’occasion d’exposer à l’autre les raisons de notre colère.
Alors elle reste là, s’enracine et se transforme peu à peu en un ressentiment tenace.
On espère que l’autre saura, comme par magie, lire en nous les raisons de notre mal-être.
Ou bien, on rejoue dans notre esprit encore et encore ces scénarios pendant lesquels on lui expose la totalité de nos reproches.
Le souci, c’est qu’à trop vouloir s’y accrocher, le ressentiment commence à te dévorer petit à petit. Elle te fait prisonnier.e, et t’empêche d’avancer.
Comment aller au-delà du ressentiment ?
Si tu peux parler avec la personne à l’origine de ta colère, fait le. Sur un mode de communication non violent, explique-lui pourquoi ses actions ou ses mots t’ont causé de la peine.
Si tu ne peux pas lui parler, écrit lui une lettre. Que tu n’enverras pas, mais ça te fera du bien. Relis là ensuite à voix haute. Et brûle là.
Dans tous les cas, une fois que tu as fait sortir le poison avec tes paroles, lâche prise.
Laisse la peine et la colère partir loin de toi.
Occupe ton esprit avec des choses plus positives.
Et si le ressentiment revient frapper à ta porte (car cela peut prendre du temps), laisse-le te traverser, comme un nuage traverse le ciel. Et laisse-le repartir comme il est venu.
Ne t’y accroche plus, et accepte de vivre les nouvelles choses extraordinaires qui t’attendent après la tempête.