Souffrir ne fait pas progresser… Bien que la souffrance qu’il nous arrive de ressentir soit la plupart du temps déclenchée par des évènements extérieurs (rupture, perte, dispute, etc…) ; la façon de la gérer ne dépend que de nous. Et il s’avère que parfois, non seulement nus nous y accrochons, mais aussi, nous ne faisons que l’empirer.
Pourquoi est-ce que l’on ressent de la souffrance ?
La souffrance émerge donc en général d’un événement difficile, qui va nous faire nous sentir mal . Parfois, cette souffrance est même associée à un sentiment de culpabilité (lien article culpabilité/responsabilité). C’est le cas par exemple lorsque l’on a quitté une personne, ou qu’on a fait du mal à quelqu’un.
Il se peut aussi que cette souffrance provienne d’un regret très fort que l’on a : on s’n veut de ne pas avoir réussi à faire les choses autrement, ou d’avoir laissé une occasion passer.
Dans ces cas, notre esprit n’est la plupart du temps pas très aidant : au lieu de nous aider à voir le positif, il va se focaliser sur le négatif. Ainsi, on va soi-même aggraver ce sentiment de souffrance, comme si cela nous permettait de nous faire « pardonner » de ce qu’on a fait.
Et aussi, parce que l’on s’en veut de souffrir. Alors on se punit mentalement, on s’insulte, on se rejette. On se dit que si on est suffisamment dur envers soi-même, alors on arrêtera de souffrir.
La spirale de la souffrance : arrêter de souffrir pour progresser
Toute cette violence additionnelle que tu t’infliges ne fait que souffler sur les braises.
Car, toute forme de violence appelle la violence. Contre toi-même, mais aussi contre ton entourage.
Tu deviens de plus en plus susceptible, tes mots dépassent tes pensées. Tu blesses des gens que tu aimes.
Alors, tu t’en veux encore plus. Tu te détestes encore plus. Te convaincs que tu ne mérites pas mieux de souffrir, vu ce que tu fais subir aux autres. Et le cercle vicieux continue.
Ainsi, il n’est jamais bon de s’auto-flageller, de s’en vouloir de ressentir ces choses.
Comment faire pour sortir de cet état ?
Comment faire alors, pour en sortir ?
Il te faut apprendre à être bienveillant envers soi-même. Apprendre à être tolérant.
Fais en sorte de sortir de la culpabilité, en comprenant que non seulement elle est inutile pour l’autre, mais qu’elle l’est aussi pour toi. Prend la responsabilité de tes actions si besoin.
Mais surtout, il faut que tu t’écoutes. Ne repousse pas cette souffrance sous prétexte qu’elle n’est pas légitime, ou ridicule. Tu as le droit d’être vulnérable, ce n’est pas une faiblesse, au contraire. Cette vulnérabilité te rend fort.e.
Chaque émotion que tu ressens es là pour une raison. Elle te dit quelque chose sur toi, sur ton état psychique.
Alors pose toi 5 minutes. Et écoute cette souffrance. Essaye d’entendre ce qu’elle veut te dire. De savoir d’où elle vient.
Il n’y a qu’en lui ouvrant les bras qu’elle pourra enfin te laisser continuer sa vie sans elle.