Gâchis d’amour. Amour gâché. Comme cette vieille part de gâteau que tu as oublié de manger, et qui fini à la poubelle.
C’est exacte­ment comme ça que l’on pour­rait décrire une rela­tion dans laque­lle l’un des parte­naire aime l’autre autant qu’il peut, et que la per­son­ne en face, assom­mée par l’omniprésence de son égo, ne se laisse pas aimer. Ce sont les affres de la faible estime de soi.

Comment une faible estime de soi impact la vision de l’amour du partenaire

Évidem­ment, c’est plus com­plexe que ça. Car ces sujets à basse estime de soi exprime leur amour pour leur conjoint.e. Ils s’engagent dans une rela­tion, voire un mariage ou des enfants.
Mais les mar­ques d’amour de leur con­joint ne sont jamais assez. Après tout, ils pensent ne pas mérit­er qu’on les aime. Alors, pourquoi croiraient-il leur parte­naire quand celui/­celle-ci leur fait des com­pli­ments, leur dit à quel point ils sont mer­veilleux.
Tout ce qu’ils vont avoir dans la tête, c’est à quel point cette per­son­ne se trompe, voire même les idéalise com­plète­ment. Mais en vrai, ils sup­posent que per­son­ne ne les aime vrai­ment.
Et au lieu de se servir de leur rela­tion comme d’une base solide, d’un lieu où évoluer ensem­ble, où deman­der con­seil et se réfugi­er ; ils res­teront tou­jours sur leurs gardes.
A l’affut du moin­dre com­pli­ment pour s’empresser de le con­tredire…. Tout en récla­ment plus ou moins con­sciem­ment ces mêmes com­pli­ments.
Il y a donc une forme d’ambivalence totale : « dis moi que je suis mer­veilleux car j’ai besoin de t’entendre l’exprimer pour combler mon vide, mais d ès que tu me le dira je ferais tou­jours en sorte de te prou­ver pourquoi tu as tort ».

Ma propre expérience de la faible estime de soi dans le couple 

ET vous savez quoi ? C’est usant. J’ai été pen­dant 3 ans dans une rela­tion comme ça. Quoi que je dise, quoi que je fasse pour le val­oris­er, ce n’était jamais « assez ». Il me dis­ait tou­jours que non il était moche, stu­pide, gros, inin­téres­sant. Au bout d’un moment j’ai arrêté. J’étais fatiguée.
Mais évidem­ment, ça n’allait pas non plus. Car je n’étais plus là pour ras­sur­er son égo. Donc il n’était pas plus sat­is­fait.
Le pire ? C’est qu’au bout d’un moment, quand l’autre passe son temps à soulign­er ses pro­pres « défauts », on finit par le voir exacte­ment comme il se présente à nous.

Que faire en cas de ce cas ?

Si tu te recon­nais dans le rôle du parte­naire dont les mots d’amour s’écrasent comme des mous­tiques sur le pare-brise d’une harley arpen­tant la route 66, mon con­seil pour toi : arrête. Ne t’épuise pas psy­chologique­ment pour quelqu’un d’autre. Tu ne le dois à per­son­ne, et per­son­ne ne peux exiger ça de toi.

Si tu te recon­nais dans le rôle de celui/celle qui n’arrive pas à accueil­lir cet amour : le mieux est de tra­vailler sur ton amour de toi. Car si tu n’apprends pas à t’aimer vrai­ment (arti­cle com­ment apprend on a s’aimer), à te ren­con­tr­er, tu ne croiras jamais en l’amour qu’une per­son­ne à pour toi.
Tu deman­deras tou­jours à l’autre de venir combler un manque, alors que c’est d’abord à toi de te don­ner ce dont tu as besoin. Et tu risques de pass­er beau­coup de temps à la repouss­er, au risque de faire échouer tes relations.

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