Je vais (encore) te racon­ter quelques histoires. 

Bonjour l’auto-sabotage et les angoisses de début de relation 

Il y a déjà celle de Vir­ginie, 32 ans.
Elle a ren­con­tré Mar­tin il y a moins de 4 mois, par des amis com­muns, et jusqu’à présent, tout se passe bien. Ils sont tous les deux investis dans leur rela­tion, et les semaines passent, leur appor­tant moment de joie et de décou­verte.
Leur con­nex­ion grandit petit à petit. À vrai dire, c’est la pre­mière fois que les choses sem­blent aus­si bien se pass­er.
Et tout à coup : ” Toc toc, oui ban­chou­u­u­ur, c’est mon­sieur votre cerveau. C’est bien vous qui avez com­mandé une bonne dose de peur, un chouil­la de pro­jec­tion jusqu’à-ce-que-la-mort-nous-sépare et une once de com­ment rester vrai­ment soi-même ?“

Bref, tu l’auras com­pris : l’au­to-sab­o­tage et les angoiss­es ont débar­qué.
Et les pen­sées se sont suc­cédé, pédalant sur un vélo imag­i­naire plus vite que Pouli­dor sur un Paris-Roubaix.
À tel point qu’elle a com­mencé à se deman­der si elle fai­sait bien de rester dans cette rela­tion.
Qu’elle s’est dit “mmmh, c’est étrange, tout se passe trop bien”.

Et les fan­tômes du passé sont aus­si arrivés. Ces rela­tions où on l’avait trompée, lais­sée, pas tou­jours bien traitée.
Pour­tant, elle pen­sait avoir lais­sé tout ça der­rière elle. Mais c’é­tait comme un tsuna­mi qui l’emportait, sans rien pou­voir faire.

Être soi-même en début de relation, c’est angoissant ! 

Il y a aus­si Marine, 28 ans.
Elle, elle a ren­con­tré Louis il y a 2 mois sur une app de ren­con­tre.
Glob­ale­ment, tout va bien. Mais elle a encore du mal à être vrai­ment elle-même dans sa rela­tion.
En même temps, c’est la pre­mière fois que quelqu’un sem­ble réelle­ment s’in­téress­er à elle, avec sincérité. Alors, elle a la trouille, elle aus­si.
De mon­tr­er qui elle est, parce qu’elle pense, au fond d’elle, qu’il aura for­cé­ment envie de par­tir en courant s’il voit ça.

Sa peur la plus pro­fonde ? Celle du con­flit, celui qui dégénère for­cé­ment. Qui embar­que tout sur son pas­sage. Sou­venir d’en­fance de dis­putes parentales bien trop mar­quantes.
Alors, elle n’ose pas dire ce qui la dérange par­fois. Elle préfère tout garder pour elle. C’est plus sûr. Ou pas.

Elle tâtonne comme elle peut dans ce nou­veau monde rela­tion­nel, qui lui parait par­fois bien hostile.

Les projections qui déstabilisent et font rebrousser chemin 

Et enfin, Jeanne, 38 ans.
Elle, sa ren­con­tre, il y a 7 mois, c’est un ancien col­lègue de tra­vail, Maxime.
Cela fai­sait presque 10 ans qu’elle était céli­bataire, alors autant te dire que ça vient sacré­ment cham­bouler sa vie.
Au fond, elle n’y croy­ait plus. Alors, depuis que c’est là, elle s’y accroche très très fort. Trop fort, peut-être ?
À tel point qu’elle se noie elle-même dans ses pro­jec­tions. Dans sa peur du rejet, de l’a­ban­don, de la trahi­son.
Et c’est telle­ment incon­fort­able. Cer­tains jours, elle voudrait que ça cesse.
L’épuise­ment lié à cette lutte intérieure lui donne envie de tout lâch­er.
Pour retrou­ver le con­fort émo­tion­nel de son céli­bat. Ce sera si sim­ple…
Quelques mots : “Je pense qu’il vaut mieux qu’on en reste là”. Même si elle sait très bien que ce serait une erreur !

Je m’ar­rêterai là pour les his­toires, mais des his­toires comme celles-ci, je pour­rai t’en racon­ter des centaines.

Un début de relation, c’est inconfortable, et c’est normal 

Ce que j’aimerais que tu com­prennes, c’est à quel point c’est nor­mal qu’un début de rela­tion puisse sem­bler dif­fi­cile et incon­fort­able.

Atten­tion : il ne s’ag­it pas d’ac­cepter des choses inac­cept­a­bles, ou de subir les va-et-vient de per­son­nes indé­cis­es, par exem­ple. Je ne par­le pas de ce type de souf­france.
Mais de celle liée au fait d’aller con­fron­ter tes pro­pres démons. D’ac­cepter l’in­con­fort, de le tra­vers­er. De com­pren­dre ce qu’il t’ap­prend sur toi.
Tu n’es pas anor­male de devoir gér­er ces pen­sées, surtout si tu as vécu des choses com­pliquées dans tes rela­tions précé­dentes !

Le plus sou­vent, ce qui revient, c’est ça :

  • J’ai du mal à rester cen­trée sur moi en début de rela­tion, je pense à l’autre en per­ma­nence et en oublie les choses qui me font plaisir. Je sur-investis la relation.
  • J’ai du mal à gér­er mes émo­tions, et c’est l’as­censeur émotionnel.
  • J’idéalise telle­ment l’autre que je n’ose pas être moi-même, par peur de déplaire.
  • Je ne sais pas com­ment dire “non”, exprimer mes besoins et pos­er mes limites.
  • Je suis sub­mergée par mes peurs, qui me poussent à avoir des com­porte­ments con­traires à mes envies, voire à m’auto-saboter.
  • Je ne sais pas si cette per­son­ne est vrai­ment pour moi, je me sens hyper bien avec mais je n’ai pas de papil­lons dans le ven­tre ni d’étincelle.

Devant cette petite liste de cours­es, tu te dis peut-être “c’est exacte­ment moi ! Je me sens incon­fort­able dans mon début de rela­tion ! “. Sache que vous serez plusieurs cen­taines, en lisant cette newslet­ter, à penser la même chose. Et ça fait déjà du bien de se sen­tir moins seule, non ?

Quelques pistes pour faire évoluer les choses en début de relation et la rendre moins inconfortable 

1. Recentre-toi sur toi 

Prends le temps de faire le point sur qui tu es et sur ce que tu aimes, quitte à te faire une liste que tu as tou­jours à portée de main. Établi la liste de tes 3 piliers, ceux qui te définis­sent et qui res­teront pri­or­i­taires même lorsque tu ren­con­tres quelqu’un. Ce sera ton point d’at­tache auquel revenir quand tu sen­ti­ras que tu te décen­tres trop.

2. Ose être toi-même 

À chaque fois que tu hésit­eras à dire ou faire quelque chose, prends le temps de te deman­der “est-ce que si je ne le fais pas, je m’empêche d’être moi-même ? “.
Et si la réponse est “oui”, alors force-toi à le faire quand même.

Même chose, si tu as dit ou fait quelque chose et que tu t’en veux d’avoir mon­tré ça de toi, pose-toi la ques­tion : “est-ce que j’ai été moi-même en faisant/disant ça ?”. Si la réponse est “oui”, alors pas de regrets !

3. Relativise les choses 

Une belle ren­con­tre, c’est plaisant, et on a envie d’y croire. C’est nor­mal. Mais il ne faut pas oubli­er que tu ne con­nais pas encore cette per­son­ne.
Les choses se con­stru­isent avec le temps, et prends ce temps comme un temps de décou­verte.
Et de choix : tu choi­sis l’autre autant qu’il ou elle te choisit.

4. Aux chiottes l’étincelle !

Arrête de courir à tout prix après l’ét­in­celle, le feel­ing, le coup de foudre. Con­cen­tre-toi sur ce que cette per­son­ne te fait ressen­tir quand tu es avec elle. Vois com­ment les choses évolu­ent, si tu as envie de pass­er des moments avec etc. Et les mots d’or­dre pour créer le feu brûlant de l’amour (haha­hah) : vul­néra­bil­ité et connexion


En général, cette péri­ode de doutes et d’a­juste­ments dure en moyenne la pre­mière année de la rela­tion. Après, les choses se sta­bilisent, car l’in­tim­ité grandit et nous sécurise. Et la rela­tion devient moins inconfortable. 

Si jamais tu es céli­bataire et que ces mots t’ont par­lés, ou que tu es juste­ment en début de rela­tion, mais que tu as du mal à gér­er ; décou­vre mon coach­ing Rencontre(s). Et si tu veux partager avec moi les dif­fi­cultés que tu ren­con­tres en début de rela­tion, n’hésite pas à m’envoyer un mes­sage sur Insta­gram !

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